Codéveloppement à haute vitesse 11/n

Introduction : Nouveaux retours sur une expérimentation 100% en ligne

Quand rien ne se passe comme prévu par l’organisateur.
Après avoir rapporté dans l’article précédent (1) les premiers retours d’un groupe de codéveloppement professionnel, cet article témoigne de ce qui peut se passer quand rien de ce qui était prévu n’a lieu.
Cet article, confidentialité oblige, sera muet sur le contenu des échanges, il portera, comme le précédent, sur les enseignements tirés d’une séance.

Contexte de la séance et mes objectifs d’apprentissage (en qualité de facilitateur)

Pour des raisons professionnelles valides, deux membres du groupe sont amenés à se désister dans les heures qui précèdent la séance, et de cinq membres le groupe passe à trois membres – le groupe rassemble des professionnels de l’ingénierie et de l’accompagnement pédagogique –
Je reprends donc le rôle de facilitateur (rôle tournant) pour cette séance et je me fixe un objectif précis d’apprentissage:
– Appliquer de manière systématique une recommandation des auteurs Adrien Payette et Claude Champagne (2) de l’approche des groupes de co-développement professionnel au moment de l’étape 1 – Exposé.
En effet, les auteurs recommandent de classer les informations recueillies à cette étape en 4 types:
– les faits,
– les idées,
– les émotions,
– les intentions.

Leçons apprises au cours de la séance

Pour CLIENT du jour, la séance a été très riche, il repart avec plus de questions que de réponses …
Le CONSULTANT du jour a lui appris beaucoup de choses sur l’approche du Codéveloppement (il avait été client lors de la séance précédente)
Et quant au FACILITATEUR, voilà ce qu’il partage:

1. un groupe de codéveloppement professionnel, même « réduit » à trois membres peut être productif. Il est donc viable (est-ce une hérésie?)
2. l’emploi d’images, de métaphores par le(s) consultant(s) provoque ou peut provoquer des émotions chez le client
3. Si, en qualité de Facilitateur, on se focalise sur la prise de notes, on perd le contact visuel avec le client. Ce faisant on « manque » les émotions qui surgissent.
4. Même si son rôle est aussi de faciliter le travail de « coaching » réalisé par les consultants, son regard doit rester fixé sur le client, quand il parle et aussi quand il écoute.

Références

(1) Premiers retours sur une expérimentation du codéveloppement à haute vitesse 100% en ligne

(2) Adrien Payette et Claude Champagne : « Le Groupe de Codéveloppement Professionnel » (c) Presse de l’Université du Québec 1997

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